Les marques
Maserati
Toi, oui toi petit amateur d’automobile ou simple passant qui se demande tout le temps : Mais pourquoi y’a-t-il une fourchette sur les voitures Maserati ?
*personne ne sait jamais posé cette question, mais fait comme si stp *
Eh bien, premièrement ce n’est pas une fourchette, mais bien le Jean-Michel trident de Poséidon ou Neptune pour les hérétiques (la Grèce à jamais dans mon cœur). Ensuite, c’est Mario le fils de Maserati himself, ayant fait les beaux-arts, qui décida de concevoir le logo de la marque ! Pourquoi?
D’un : on est d’accord que Poséidon est super badass et de deux : il vivait tout simplement sur la grande place de Bologne où il avait une vue intégrale sur la majestueuse fontaine de Tonton Popo !
J’avoue la chute n’est pas folle, mais tu t’endormiras moins bête grâce à moi ce soir eheheh La bisouille du coude l’ami !
Sarah
Walibi
Haaa, nous connaissons tous Walibi, ce parc d’attraction avec tant de succès qu’il fait partie du patrimoine belge. Après tout, qui passerait à côté de l’occasion de rester des heures dans les files d’attente en plein soleil où sous la pluie, entre les hurlements des enfants et les glaces à 8 euros ?
Mais d’où vient donc ce nom étrange, Walibi ? He bien le fondateur du parc, Eddy Meeùs, décida de le nommer à partir des trois communes les plus importantes de l’endroit : « Wa » pour Wavre, la commune la plus connue des environs, « Li » pour Limal, où le parc est réellement implantée, et enfin « Bi » pour Bierge, car le parking déborde sur cette dernière. C’est de ce nom que fut extraite la mascotte du parc, puisque celle-ci est un wallaby, petit marsupial australien semblable à de petits kangourous. C’est le fils du fondateur, Thierry Meeùs, qui fit remarquer à celui-ci la ressemblance.
Ce parc, à succès, a été le premier en Europe à adopter la formule du ticket unique, celui qui donne accès à l’entièreté du parc, et dépasse aujourd’hui le pallier du million de visiteur par an. Il tellement emblématique chez les Belges que malgré un changement de nom et de mascotte de 2001 à 2004, ces derniers sont restés dans le cœur des visiteurs, poussant rapidement le parc à les réadopter.
Tom
Nike
Salut à toi jeune athlète en herbe ou humain normal aimant les baskets ! T’es-tu déjà demandé comment l’une des marques de chaussures les plus connues du monde – si ce n’est LA plus connue – a vu le jour ? Hé oui, tu as compris, je vais te parler de la naissance de Nike.
Tout commença avec un professeur de l’université d’Oregon et son étudiant qui se lancèrent dans la vente de chaussures importées du Japon, mais le professeur Bill Bowermann et son élève Phil Knight voyaient plus grand et rêvaient de réinventer les chaussures de sport !
Alors un jour de 1971, ils décidèrent de créer leurs propres chaussures, et en 1972 Nike est officiellement créée et lance son premier modèle de basket : la Moon shoe, qui arborait un design révolutionnaire pour l’époque. (un exemplaire de ce modèle s’est vendu 437.500$ en 2020 pour te dire le succès des shoes)
D’ailleurs petit fait intéressant des familles
Le célèbre Logo « swoosh » n’a coûté que 35$ à Knight, car l’étudiante qui l’a dessiné a préféré être payée 35$ que de risquer de prendre des parts dans l’entreprise. Soit dit en passant, Knight n’aimait pas le logo…
Ils avaient vraiment un instinct pourri dans l’Oregon.
Il fallut à peine 10 petites années à Nike pour dépasser Puma et Adidas et qui existaient depuis beaucoup plus longtemps que lui. Success story bro !
Et c’est en 1984 que l’hégémonie (trop de vocabulaire en nous) de Nike ne fait plus aucun doute avec l’un des plus gros partenariats au monde : les Nike Air Jordan !!
Now just like this publication !
Maxime
La pils
Parlons bien, parlons bière !
Nous avons toujours bien aimé la bière, ici en Belgique. C’est même d’ailleurs une de nos spécialités ! Qui pourrait refuser de boire une pils à la pause ou en soirée, que ce soit une Jupiler ou une Stella Artois ? Mais d’où vient ce mot, pils ?
Il ne vient pas de nos régions, mais bien de Pilsen, la ville tchèque dans laquelle cette bière blonde et limpide a été créée. C’est en effet Joseph Groll, maître brasseur bavarois qui la produisit en 1842 dans une brasserie bohémienne (le Royaume de Bohème étant l’ancêtre de la République Tchèque).
La bière de Pilsen étant d’une telle mauvaise qualité que les habitants décidaient d’importer de l’étranger et sa durée de vie tellement courte que les barils locaux finissaient gaspillés, les bourgeois de la ville décidèrent de construire une nouvelle brasserie qui emploierait des techniques de brassage différentes. Ils engagèrent alors Groll qui brassa de premières bières nommées « Pils » selon les méthodes de sa région natale.
La population fut alors charmée par le goût distinctif apprécié en Bavière et par la couleur dorée caractéristique, et les ventes grimpèrent en flèche, au point que la bière finit cette fois exportée dans les pays voisins. Si un label « Pilsener Urquel » (Pils originale) fût bien vite déposé sur cette bière à succès pour en éviter les copies, celles-ci continuèrent à se multiplier et la pils de Groll sert d’inspiration pour 2/3 des bières dans le monde d’aujourd’hui.
Pour l’anecdote, Joseph Groll mourut d’une crise cardiaque en dégustant une bière à l’âge de 72 ans, après avoir repris la brasserie de son père en Bavière. De plus, la République Tchèque est aujourd’hui la plus grosse consommatrice de bière au monde, avec 191.8 litres par habitant par an, trois fois plus qu’en Belgique et six fois plus qu’en France.
Tom
Neuhaus
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Jean Neuhaus, fondateur de la célèbre chocolaterie du même nom. Mais connaissez-vous son homonyme, Charles Neuhaus ? Frères selon certaines sources, parfaits étrangers selon d’autres, ils ont au moins un point commun : celui d’avoir fondé des chocolateries dont la réputation n’est aujourd’hui plus à faire. Charles Neuhaus n’est en effet autre que le créateur de la marque belge Côte d’Or, née en 1883 et baptisée ainsi en référence au Ghana, d’où proviennent alors ses fèves de cacao et anciennement nommé Côte de l’Or.
Âgée de quelques années et après le départ à la retraite de son fondateur, la société fusionne avec la chocolaterie Michiels et s’installe dans des bâtiments situés en face de la gare de Bruxelles-Midi. D’autres ateliers s’y ajoutent dans les décennies suivantes, en raison du besoin de nouvelles machines provoqué par le succès grandissant des produits. C’est en 1911 que naît le paquet Côte d’Or classique que l’on connaît encore aujourd’hui : deux tablettes de chocolat dans un emballage blanc ou doré. D’autres produits iconiques arrivent ensuite, tel le Supertoff, ancêtre du Chokotoff, en 1929, ou la Mignonette, créée à l’occasion de l’Exposition Universelle de Bruxelles en 1935 et qui offre à la marque une renommée internationale.
Durant la Seconde Guerre mondiale, en raison de la difficulté d’importation des matières premières nécessaires à la fabrication de ses produits, Côte d’Or cesse provisoirement ses activités. Elle les relance dès 1946, et de nombreux nouveaux articles continuent alors d’élargir son offre au fil des décennies.
En 1965, la société obtient le prestigieux titre de « Fournisseur breveté de la cour de Belgique ». Dans les années qui suivent, elle se développe à l’étranger, en commençant par la France et les Pays-Bas, et poursuit avec la Grande-Bretagne, la Suisse et même l’Amérique dans les années 1980.
Successivement intégrée à diverses multinationales depuis le rachat de la totalité de ses actions en bourse par une entreprise suisse en 1989, la marque Côte d’Or fait aujourd’hui partie du groupe américain Mondelez International, deuxième acteur mondial du secteur agroalimentaire. Particulièrement présent sur les marchés du biscuit et du chocolat, il possède bon nombre de marques bien connues telles que Côte d’Or, Lu, Toblerone ou encore Milka.
PS : La MDH décline toute responsabilité en cas d’envie soudaine et irrépressible de chocolat survenue suite à la lecture de cette rubrique.
Marie
Minerva
Je vous parle d’un temps que les moins de 100 ans ne peuvent pas connaitreeee ! Hé oui aujourd’hui notre journal va encore vous ramener dans notre passé, oui je dis bien notre passé, car aujourd’hui nous parlerons d’une marque belge !
Saviez-vous qu’à une époque la Belgique pouvait se vanter de fabriquer les fleurons de l’automobile ? Les voitures Minerva étaient des voitures luxueuses pouvant rivaliser avec les Ford américaines ou les Mercedes allemandes et ont côtoyées les plus grands !
Revenons à la fin du 19ème siècle, monsieur Salomon de Jong fabriquait des bicyclettes sous le nom de Mercury, c’est en 1897 qu’il changea le nom de l’entreprise familiale pour Minerva. Il avait une légère passion pour la mythologie ce monsieur.
Il faut encore attendre quelques années pour qu’il ouvre une usine à Anvers et c’est en 1904 que la première automobile de la firme voit le jour : la Minervette ! (perso j’adore le nom !) La spécificité des Minerva était qu’elles étaient aussi luxueuses que pouvait l’être une Rolls-Royce, mais légèrement plus abordables. Mais surtout elles avaient le moteur à soupape Knight qui était connu pour être le plus silencieux du monde.
Le succès ne se fait pas attendre grâce aux performances de ses bolides, qui en 1907 ont occupé les 3 premières places de la coupe des Ardennes et après seulement 3 ans d’existence on parle presque d’un record. Mais ce n’est pas en Belgique que les ventes se font, mais en Angleterre grâce à son bas prix, mais aussi au don pour les négociations d’un certain Charles Rolls, oui le même qui cofondera Rolls-Royce en 1904 (petite info bonus ça nous fait plaisir).
Quand on vous disait que les Minerva côtoyaient les plus grands, ce n’était pas de la frime, parmi les acheteurs on a retrouvé la famille royale de Belgique (logique), la famille royale suédoise (sympathique) ou encore le célébrissime Henry Ford (atypique), alors vous voyez bien que ces voitures avaient la cote !
Malheureusement la Grande Guerre commença et mis du plomb dans l’aile dans notre déesse : c’était le début de la fin, bien que certains modèles sont utilisés par l’armée les affaires ne sont pas bonnes pour Minerva. Il est quand même à noter qu’une trentaine de Minerva ont été reconditionnées en auto-canon et ont participé à la bataille de Liège ou au siège d’Anvers Plus forte que la coccinelle cette Minerva !
Heureusement à la fin de la guerre, la firme put reprendre la fabrication des voitures de luxe et les années folles aidèrent grandement à remplir les caisses grâce à l’exportation de modèles outre-Atlantique et à l’apparition de nouveaux modèles plus petits et encore plus abordables ce qui permit une remontée de la marque. Cependant, 1934 fut une mauvaise année pour la marque, leurs derniers modèles jugés trop chers ne se vendent pas bien et une première faillite est déclarée.
5 ans plus tard, Mathieu van Roggen rachète Minerva Motors et crée la nouvelle Minerva, mais la Seconde Guerre mondiale mettra en pause les projets de l’entreprise et même si certains projets furent lancés par la suite, l’absence des moteurs Knight et le manque de financement mirent à mal la marque, qui en 1958 du à nouveau déclarer faillite, définitivement cette fois.
Quittons cette note triste et pensons que la Belgique fut une pionnière de l’industrie automobile de luxe et a rencontré un grand succès pendant près de 30ans ! On parle même d’un prototype d’hypercar Minerva qui devrait voir le jour, il n’y a pas beaucoup d’informations sur le sujet et beaucoup le pense abandonner, mais gardons espoir de revoir ces beautés nationales revoir le jour !
Maxime
Jack Daniel's
Nous vous avons déjà présenté les origines d’une bière, la Pils, aujourd’hui dans l’« histoire des marques » nous vous présentons aujourd’hui les origines d’un Whiskey, le Jack Daniel’s !
Jasper Newton Daniel, plus connu sous le nom de Jack Daniel, était le plus jeune de dix enfants, nés en 1849 dans l’État du Tennessee. Sa mère étant décédée peu après sa naissance, et son père se remariant, il se retrouve élevé dans une église baptiste primitive.
Il finit par travailler dans les années 50 pour ami de son oncle, un pasteur luthérien nommé Dan Call. Ce pasteur est en effet également distillateur de Wiskey et lui transmet alors son savoir-faire, avant de finir par lui vendre son entreprise en 1863, même si Jack Daniel ne réussit à obtenir l’autorisation de distiller qu’en 1866. C’est du moins l’histoire que raconte « Brown-Forman Corporation », mise en doute à plusieurs reprises puisque ce serait un esclave de Call, maître distillateur, qui aurait enseigné à Daniel d’après « The New York Time » et que la distillerie n’aurait été officiellement fondée qu’en 1875 d’après Peter Krass, auteur de « Blood & Whiskey: The Life and Times of Jack Daniel » !
Il décide de changer la forme de la bouteille, traditionnellement ronde pour le whiskey, en carré en 1895, donnant au breuvage déjà plein de succès sa forme reconnaissable que nous connaissons aujourd’hui ! Ne s’étant jamais marié et n’ayant jamais eu d’enfants, Jack Daniel finit par prendre sous ses neveux sous son aile. En 1907, suite à des soucis de santés, il lègue son affaire à deux d’entre eux, avant que Lem Motlow, le plus doué en comptabilité et déjà responsable de cette partie de l’affaire, n’en rachète l’entièreté. Il succombe finalement en 1911 à un sepsis, infection due à un orteil qu’il aurait cassé en donnant un coup de pied dans son coffre-fort après avoir encore une fois oublié la combinaison. Du moins, c’est ce que raconte la légende, encore une fois discutée par les biographes modernes du distillateur !
Motlow géra donc la distillerie durant les 40 années, et si celle-ci subit la prohibition dans l’État du Tennessee à partir de 1910 jusqu’en 1938 et que la production de whiskey fut interdite de 1942 à 1946 à cause de la Seconde Guerre mondiale, le « Tennessee whiskey », obtenu grâce au filtrage à travers une couche de charbon de bois d’érable (le procédé « Lincoln Country ») est reconnu comme bourbon particulier depuis 1941, « Jack Daniel’s » en étant le produit originel.
La société est rachetée par Brown-Forman en 1956, et la marque « Jack Daniel’s » est aujourd’hui considérée comme la 85ème plus puissante au monde d’après le classement d’Interbrand, qui base son baromètre sur « l’innovation qui paie et de la croissance », et la valorisant à plus de cinq milliards de dollars à elle seule !
Tom