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Films

The Outlaw King

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Chronique du jour, bonjour. Michel et Michel vous saluent pour la Chronique cinématographique de Michou. Le film du jour : The Outlaw King.

Vous êtes fan de Braveheart, vous adorez les Écossais en kilt peinturluré de bleu montrant leur céans au fieffé envahisseur anglais ? Si oui, vous serez peut-être un peu déçu. Dans "The Outlaw King" c'est le successeur spirituel de William Wallace qui est au centre du récit, Robert Bruce.

Robert Bruce est un noble écossais qui s'est battu aux côtés de William lors de la révolte écossaise avant que celle-ci ne soit battue, et William Wallace exécuté en 1305. Robert reconnaîtra la souveraineté de Édouard 1re, roi d'Angleterre, mais il ne renonce pas à ses prétentions au trône d'Ecosse. En 1306, Robert rencontre son opposant John Comyn, qui veut lui aussi monter sur le trône d'Écosse, dans une église et il l'assassine. C'est le début d'une nouvelle révolte. Robert Bruce est couronné roi d'Écosse et il subit d'abord une défaite qui l'oblige à se cacher. Il reprend le combat en 1307, inflige des défaites aux anglais et enfin en 1314 il obtient une victoire écrasante sur les troupes anglaises à Bannonckburn, ce qui assure l'indépendance écossaise pour un temps...

Le film distribué par Netflix suit donc dans les grandes lignes cette histoire. Bien sûr on reste dans du cinéma grand public et pas un travail d'historien donc des raccourcis sont faits. Par exemple, dans le film pas de bataille de Bannockburn, mais c'est bien la bataille de Loudon Hill qui est présentée comme la bataille décisive. Les costumes sont eux aussi assez représentatifs de comment on s'habillait et comment on s'armait à cette époque. En bref, un bon film un peu plus respectueux de la véracité historique que la moyenne, mais il faut quand même prendre des pincettes avec ce qu'on y voit !

 

Baptiste

The King

Bienvenue à tous pour la 2ème chronique cinématographique de Michou.

Aujourd’hui, on va vous parler du film » Le Roi » , un drame historique réalisé par David Michôd et sorti en 2019 sur Netflix. Si vous aimez les monarques anglais, les armures et la baston, ce film est fait pour vous.

Nous sommes en 1413 lorsque le jeune Henri V (interprété par Timothée Chalamet) se retrouve sur le trône d’Angleterre suite à la mort de son père, le tyrannique Henri IV et celle de son frère Thomas de Lancashire, qui aurait du prendre la succession s’il n’avait pas été tué lors d’une bataille au Pays de Galles. Il va devoir faire face au désordre politique et à la guerre que son père a laissée derrière lui, ainsi que le passé qui ressurgit, notamment sa relation avec son mentor et ami John Falstaff, un chevalier alcoolique.

Si le film a été plutôt bien reçu par la critique, récoltant par exemple un score moyen de 3,8 sur 5 sur le site Allociné, il s’est fait détruire par bon nombre d’historiens en raison de nombreuses erreurs historiques, par exemple, contrairement à ce que raconte le film, Henri v n’a pas tué en duel ni même défié en duel Henry « Hotspur » Percy. Ce dernier est en réalité mort lors de la bataille de Shrewsburry, lors de laquelle Henry V fut d’ailleurs grièvement blessé.

Cependant, il convient de souligner que le film s’inspire en grande partie des deux pièces historiques de Shakespeare « Henri IV » et « Henri V » qui ne sont elles-mêmes pas tout à fait conformes à la réalité.

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En bref, même si ce film contient des approximations, il reste un bon divertissement et plaira aux amateurs de bonnes batailles médiévales !

 

François

Master and Commander

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Alors que le confinement nous plonge à nouveau dans nos chambres et nos maisons, que faire de ces longues soirées de semi-confinement ? Regardez un film historique pardi ! Et avec le charismatique Russell Crowe en rôle principal ! « GLADIATOOOOR » entend- je crier au loin, mais non vous faites fausse route : je vous parle ici du film Master and Commander : The Far Side of the World.

Le HMS Surprise, un vaisseau anglais, commandé par le capitaine Jack Aubrey aka Jack la Chance, est lancé à la poursuite du navire français l’Achéron. Les mois de poursuite conduisent les deux navires à sillonner les mers autour du monde. Toute cette aventure rocambolesque prend part lors des guerres napoléoniennes en 1805.

En somme de l’action, du combat, de l’aventure et Russel Crowe avec une belle perruque et un uniforme fort élégant. Les scènes de bataille sont très réussies et prenantes. On prend conscience de la violence des combats, du faible taux de survie, et de ce à quoi ressemble la médecine de l’époque (bonjour l’amputation).

Le film ne relate donc pas un fait historique – mais une histoire fictive – ce n’est pas ce qu’on lui demande. On se plonge dans l’ambiance d’un navire lancé sur les mers pendant des mois et c’est très réussi. On s’attache à l’équipage et pendant les combats on a peur pour chacun d’eux.

Bref un bon petit film pour égayer votre soirée.

 

Baptiste

Waterloo

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Il y a 50 ans sortait le film du réalisateur soviétique Sergeï Bondartchuk : Waterloo. Ce film a battu tous les records de son époque. Tout d’abord son budget est colossal : 38,5 millions de dollars de 1970. Il est ainsi un des films les plus coûteux de son époque.

Comme le titre l’indique, le film relate la célèbre bataille de 1815. L’empereur Napoléon est incarné par l’acteur américain Rod Steiger, le duc de Wellington par Christopher Plummer (connu notamment pour son rôle dans "la Mélodie du Bonheur", ou comme Commode dans "la Chute de l’Empire Romain" – le film ancêtre de Gladiator) et le célèbre Orson Wells dans le rôle de Louis XVIII.

Le film a été tourné en Ukraine, et l’équipe n’a lésiné sur aucun sacrifice : deux collines ont été rasées afin de recréer le champ de bataille, deux fermes ont été construites en copiant celles de Hougoumont et celle de la Haie-Sainte, 5000 arbres ont été plantés, ils ont créé 8 km de routes et une dizaine de km de tuyauterie pour arroser le terrain afin de le rendre boueux. Le plus impressionnant, c’est que pour filmer la bataille, les réalisateurs ont eu recours à une division d’infanterie et une brigade de cavalerie de l’armée rouge pour avoir leurs figurants. Au total, une vingtaine de milliers de soldats soviétiques ont interprété les différents soldats de l’époque.

Malgré tous ces moyens, le film est un échec, puisque la recette ne s’élève « seulement » qu'à 1,4 million de dollars. Bien que le film contienne quelques petites erreurs historiques, les passionnés de l’époque napoléonienne y sont attachés et on peut d’ailleurs le trouver en DVD au mémorial de Waterloo, aux pieds de la butte du lion.

 

Achille

Le dernier samouraï

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Alors aujourd’hui les amis on s’attaque à un gros morceau : ‘’Le dernier samouraï ’’ d’Edward Zwick. Vous pourrez y retrouver le beau Tom Cruise et Ken Watanabe dans les rôles principaux et rien que ça ça fait déjà envie !

Pour ceux qui ne connaitraient pas ce blockbuster américain sorti en 2003 voici un rapide résumé :

Nathan Algren, ancien capitaine de la glorieuse armée américaine, est alcoolique et hanté par les fantômes des indiens qu’il a tué sous les ordres du général Custer. Il est envoyé au Japon en 1876, car les USA veulent vendre des armes aux Japonais, mais en échange le Japon veut que les Américains modernisent l’armée nipponne sortant de près de 500 ans d’isolement, car l’armée impériale (composée à 99% de paysans n’ayant jamais frappé un truc de leur vie…) va devoir affronter les glorieux rebelles samouraïs qui résistent à cette modernisation allant à l’encontre de leurs traditions.

Je vous spoil un peu le début du film, mais tant pis. L’armée impériale étant composée de novices rapidement entraînés, elle ne tient pas la première offensive des samouraïs et Algren se fait capturer. Il devra passer l’hiver dans le village de montagne très typique des samouraïs (ouais y que des samouraïs et leur famille là-dedans), là-bas il découvrira une culture belle et poétique qu’il apprendra à aimer.

C’est un excellent film, l’histoire est très accrocheuse, les images sont magnifiques et j’écoute la bande son quand j’ai besoin d’un remontant plus efficace que le red bull, mais le problème c’est que sur le plan historique ce film a la même réputation que Braveheart.

Je vous explique :

La fin du 19ème siècle est une période compliquée pour le Japon, elle est ponctuée de guerres civiles et de changements dans la politique intérieure. Même s’il est vrai que les Japonais ont demandé l’aide d’experts militaires pour améliorer leur armée, ils ont demandé aux Français. Allez mange ça l’oncle Sam !

C’est comme ça que Jules Brunet, alias Nathan Algren dans notre histoire, va arriver au Japon et bien vite sympathiser avec les samouraïs. Mais voilà, un beau jour les samouraïs décident que le régime ne leur convient plus, pas à cause de l’ouverture du pays, mais parce que le shogun (véritable dirigeant du Japon) se fait un peu trop marcher dessus par les autres. Du coup ils ont l’idée de mettre l’empereur à sa place (empereur qui servait de figure religieuse), sentant que le vent tournait les Français ont rappelé leurs soldats avant que ça ne dégénère, mais Julot il a dit : Nope-moi je reste avec mes copains samouraïs !

Quelques années plus tard une autre révolte éclata et cette fois elle se rapproche plus des événements du film car c’est la révolte de la caste des samouraïs, le nouveau gouvernement réduisait de plus en plus leurs privilèges et ces derniers n’appréciaient pas du tout, surtout parce que nombre d’entre eux avaient aidé à mettre l’empereur au pouvoir, ils espéraient qu’on les laisserait tranquilles en échange.

Donc voilà le problème du film, il a dû raconter près de 10ans de guerres civiles et d'intrigues politiques nipponnes en 2h40 de film. Et le réalisateur a voulu apporter une vision collant à l’image que le spectateur se faisait du samouraï, un guerrier droit et intègre jusqu’à sa fin, alors que ce sont simplement des hommes. Mais le film relate relativement bien les enjeux et les problèmes de l’époque.

Alors oui, l’histoire n’est pas bien respectée, oui l’histoire est romancée au possible avec l’image des samouraïs hyper traditionalistes prêts à mourir pour garder leurs sabres, mais ça reste un excellent film à voir.

 

Maxime

Darkest Hour

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Vous aimez l’histoire ? Vous aimez Gary Oldman ? N’en dites pas plus, notre rubrique cinéma, du jour, est faite pour vous ! Voici : "les heures sombres". "Les heures sombres" (Darkest Hour en VO) est réalisé par Joe Wright et sorti en 2017.

Le film nous plonge en 1940 durant le premier mois du mandat de Premier ministre de Winston Churchill (Joué par Gary Oldman) sur fond de seconde guerre mondiale de plus en plus violente et durant la débâcle britannique à Dunkerque et la mythique opération Dynamo.

Nous assistons à cette accession à un poste difficile durant une période extrêmement difficile, au travers de trois angles de vues : Churchill lui-même, sa relation avec sa famille et plus particulièrement sa femme Clémentine (Jouée par Kristin Scott Thomas) et, enfin, sa nouvelle secrétaire particulière (Elizabeth Layton, jouée par Lily James) dont nous assistons au premier jour de travail dès les premières minutes du film.

Niveau historique, Joe Wright nous livre une ambiance générale parfaitement correspondante à la situation (le conflit mondial grossissant, ombre menaçante planant sur Londres et pesant sur les épaules du Premier ministre). Gary Oldman fait preuve d’un jeu d’acteur exceptionnel et l’on comprend vite pourquoi il reçut l’Oscar du meilleur acteur en 2018 pour ce rôle. La ressemblance physique est peu là malgré les prothèses et le maquillage, mais toute la personnalité, le charisme et la prestance de l’homme politique ont réussi à être retransmis à l’écran, une magnifique prouesse !

 

La personnalité impétueuse et imprévisible de Churchill est parfaitement représentée, également avec ces failles et ces moments de doutes, car beaucoup oublient sa tendance à la dépression. Gary Oldman semble avoir parfaitement saisi la personnalité très variée et complexe de ce grand homme et permet au spectateur d’en avoir pleinement conscience.

(À partir d’ici, il y aura des mentions de scènes et notamment d’un point important du film donc SPOILER ALERTE) Bien qu’un mois très intense soit condensé en 2 h 50, on voit de nombreux faits marquants qui font partie de la légende Churchill comme le V de la victoire ou le discours mythique « du sang, de la sueur et des larmes ».

Néanmoins cela mène à de petites erreurs : Elizabeth Layton n’a pas été engagée en 1940, mais en 1941 et la cabine téléphonique spéciale dans le bunker pour appeler le président Roosevelt n’est pas mise en place avant 1943. Mais on pardonne très facilement ces quelques anachronismes.

Il y a également quelques libertés prises par le réalisateur dans son interprétation du mythe qu’est Winston Churchill, notamment : le complot de Chamberlain et Halifax contre Churchill purement imaginaire (Chamberlain et Churchill ont des visions politiques différentes, mais pas au point de faire un complot contre quelqu’un de son propre parti, et ce de manière aussi tordue) et la scène du métro n’est malheureusement pas vraie non plus, bien que géniale.

Pourtant, ces petites coquilles ne sont absolument pas graves, car ce film vous tient en haleine du début à la fin avec une impression forte d’être allé dans les coulisses de l’histoire avec un grand H et d’avoir vécu avec Winston Churchill le tournant majeur de sa carrière politique et le début de la guerre.

Bref, un film sublime avec des performances d’acteurs sublimes et une justesse historique très correcte que l’on aimerait voir plus souvent. Courez voir ce film, c’est un chef-d’œuvre !

 

Jonathan

Dunkerque

Aujourd’hui je vais vous parler d’un film qui se déroule dans le nord de la France (et non ce n’est pas bienvenue chez les Ch’tis. Il s’agit de Dunkerque de Christopher Nolan. Sorti en 2017 et tourné en grande partie dans la ville éponyme, ce film raconte l’opération Dynamo, au début de la Seconde Guerre mondiale.

Au casting, on retrouve notamment Fionn Whitehead, Kenneth Branagh, Cillian Murphy, Tom Hardy et Harry Styles. Nous sommes en mai 1940. Les troupes britanniques, françaises, canadiennes et belges sont encerclées par les Allemands à Dunkerque. Le seul espoir de pouvoir continuer la guerre est de rapatrier tous ces soldats en Angleterre. C’est dans ce but qu’est organisée l’opération Dynamo.

Le film s’intéresse aux destins croisés de différents personnages : alors que le corps expéditionnaire britannique est évacué par le port et les plages de Dunkerque, trois soldats, Tommy, Gibson et Alex, parviennent à embarquer sous les bombardements, avec un peu de ruse et de chance.

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Mais un autre périple les attend : la traversée du pas de Calais. De l'autre côté de la Manche, M. Dawson, un propriétaire de bateau de plaisance, prépare avec son fils cadet, Peter, et un jeune garçon, George, la réquisition de son embarcation par la Royal Navy. Enfin, dans les cieux, trois pilotes britanniques, dont Collins et Farrier, sont en route pour Dunkerque, avec pour mission de couvrir l'évacuation contre les chasseurs et bombardiers allemands, tout en surveillant leur réserve de carburant.

Remarquons que même si la plupart des personnages sont fictifs, l’un d’entre eux, M.Dawson, est inspiré de Charles Lightoller, un marin britannique qui a aidé au repli de l’armée britannique piégée à Dunkerque grâce à son yacht.

Ce film a été globalement très bien reçu par la critique, même si certains lui reprochent une vision parcellaire de l’opération Dynamo qui masque la contribution des forces françaises. Néanmoins, la qualité remarquable des effets sonores a valu au film trois nominations aux Golden Globes et trois récompenses aux Oscars (meilleur montage, meilleur montage son et meilleur mixage son) ainsi qu’une aux BAFTA.

 

En résumé, même s’il est très éloigné des standards de Nolan, Dunkerque s’inscrit dans la lignée d’autres bons films de guerre, et devrait donc plaire aux amateurs du genre.

François

Bohemian Rhapsody

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Aujourd’hui, malgré la COVID, je vous emmène en concert ! Comment ? Grâce à un film. Je vous ai déniché une petite pépite qui a fait grand bruit et il était hors de question que Michou n’en parle pas. Il s’agit du biopic « Bohemian Rhapsody ».

 

Si ce nom vous dit quelque chose, c’est normal, car c’est l’un des titres de rock les plus célèbres du siècle dernier (et encore parmi les records aujourd’hui), créé par un groupe non moins célèbre : Queen. Point important, le film est clairement accès sur Freddie Mercury donc vous aurez peut-être un manque si une vue plus globale ou plus axée sur les autres membres du groupe vous avait intéressée (il est difficile de faire un biopic sur des personnes encore vivantes, surtout quand ce sont eux qui sont aux commandes de la production).


Le film raconte 15 ans de vie du groupe : la rencontre de ces membres (Freddie Mercury, de son vrai nom Farrock Bulsara, Bryan May, John Deacon et Roger Taylor), la formation du groupe et son ascension exceptionnelle à partir de l’album Killer Queen. Le tout étant axé sur Mercury, on retrouve énormément de moments qui lui sont propres comme sa carrière solo (qui est présentée comme une véritable rupture temporaire dans le groupe, une sorte de trahison de Mercury), sa relation toxique qui a failli le détruire, sa relation

fusionnelle avec son ex-femme (oui, je vous l’apprends peut-être hihi) et, enfin, sa maladie (porteur du VHI et a été atteint du sida). Bien que le film soit long de 2 h 15, ce n’est clairement pas suffisant pour voir exactement tout le parcours extraordinaire du groupe (déjà amputé de nombreuses années en s’arrêtant en 1985 au lieu de 1991, année de la mort de Freddie Mercury). Et pourtant, la vie du leader du groupe était tellement sulfureuse que le film serait très vite devenu « R Rated » au lieu de tout public ! Car oui, parler de Freddie Mercury, c’est parler de drogue et d’une sexualité haute en couleur. Autant s’en tenir au génie créatif et musical qui a fait sa légende ! À noter que vous avez quand même un aperçu des immenses fêtes qu’il organisait et de son grand appétit en matière d’hommes, car il n’est pas non plus question de le sanctifier, le principal intéressé ne l’aurait pas voulu.

 

Enfin, vous serez bercé par la musique du groupe rythmant chaque instant du film et donnant une fin en apothéose avec le concert du Live Aid ! Et c’est son plus gros point fort, qui va de pair avec l’immense vraisemblance globale du film. Chaque acteur ressemble à s’y méprendre aux membres du groupe. Rami Maleck a porté une prothèse dentaire pour l’occasion et a étudié chaque mimique et geste de Freddie Mercury afin de coller au mieux à la personnalité si déjantée du chanteur. Et cela a payé, car si vous mettez, par exemple, côte à côte, le vrai concert Live Aid et le concert du film, on croirait voir la même chose (costumes, lieu du concert, chansons, gestes, jeu avec la foule…), c’est une véritable reconstitution ! Je vous le garantis, le souci du détail de ce film va vous provoquer des frissons ! Chaque costume, chaque style est exactement représenté.

 

En bref, si vous cherchez une envolée musicale au cœur d’un des plus grands groupes de rock de tous les temps, ce film est fait pour vous et j’espère, avec ces quelques détails, vous avoir donné envie de le voir ou le revoir !

 

Show must go on !

 

PS: Bryan May a un doctorat en astrophysique qu’il a fini en 2007, 30 ans après son début.

 

  Noémie

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